Dans le dernier épisode de notre série de blogs consacrée à la conception biophilique, Yvonne McCormack, responsable BIM chez RBA, examine de plus près les considérations environnementales à prendre en compte avant de commencer.
Investir dans la conception biophilique peut s’avérer complexe et présenter de multiples facettes, mais plusieurs mesures peuvent être prises pour obtenir les meilleurs résultats. Les promoteurs peuvent créer des lieux plus sains tout en réduisant leur empreinte carbone en appliquant quelques principes fondamentaux lors de la construction ou de la rénovation.
Tout d’abord, il est essentiel de rechercher les stratégies biophiliques qui fonctionneront le mieux pour des projets spécifiques, car chacune doit être adaptée à l’environnement et au climat locaux. Deuxièmement, des considérations budgétaires doivent également être prises en compte tout en tenant compte des économies réalisées grâce aux mesures d’efficacité énergétique au fil du temps. Enfin, les promoteurs doivent s’assurer qu’ils collaborent avec les parties prenantes concernées, telles que les architectes et les concepteurs qui ont l’habitude de travailler avec ces principes, afin de pouvoir créer un plan de mise en œuvre efficace garantissant que tous les aspects du projet soient pris en compte de manière adéquate.
En pratique, il s’agit de trouver un équilibre entre la protection des ressources naturelles et la création de projets efficaces et esthétiques.
À cette fin, les promoteurs doivent s’assurer qu’ils font des choix responsables lorsqu’ils sélectionnent des matériaux ou des plantes pour leurs projets. Il peut s’agir d’utiliser du bois d’origine durable ou de la végétation cultivée localement, tout en évitant les espèces invasives qui peuvent nuire aux écosystèmes indigènes.
Les concepteurs doivent réfléchir à la manière dont ils intègrent ces éléments dans leurs plans afin de minimiser l’impact et de s’assurer que la protection de l’environnement est prise au sérieux, tout au long du cycle de vie du projet.
La clé d’une mise en œuvre réussie réside dans la recherche d’un équilibre entre les considérations de conception et le bon sens. Les solutions peuvent aller de l’ajout de plantes, du choix de couleurs neutres et de l’utilisation de l’éclairage naturel extérieur, à l’investissement dans des murs respirants, à la création de surfaces perméables au sol et à l’utilisation de formes biomorphiques.
Qu’ils soient grands ou petits, ce sont des investissements qui valent la peine et qui répondent à la fois aux exigences de durabilité et aux besoins de confort des occupants.
En fin de compte, il s’agit d’évaluer soigneusement chaque option pour s’assurer que les perturbations causées par la construction soient réduites au minimum afin de profiter du résultat final souhaité sans faire de compromis sur le coût ou la qualité.
L’une des tendances les plus populaires de l’ère biophilique est l’intégration de murs vivants ou de toits verts dans les bâtiments. Toutefois, les promoteurs doivent s’assurer que ces systèmes soient conçus en tenant compte de l’environnement local et des conditions météorologiques, qui pourraient avoir un impact sur leur performance à long terme.
Ailleurs dans le bâtiment, les matériaux naturels tels que le bois et la pierre doivent être pris en compte car ils peuvent contribuer à réduire la consommation d’énergie et à améliorer la qualité de l’air en retenant les polluants.
Se lancer dans la conception biophilique peut sembler difficile, mais vous pouvez essayer quelques-unes de ces idées simples pour vous aider à lancer le processus dans votre bureau ou votre maison :
1. Introduisez des plantes dans l’espace.
2. Utilisez des matériaux naturels tels que le bois et la pierre pour la décoration et le mobilier.
3. Placez des mangeoires pour oiseaux à proximité des fenêtres, afin d’encourager les visites des animaux sauvages.
4. Intégrer l’éclairage naturel en installant de grandes fenêtres ou des puits de lumière.
5. Accrochez des œuvres d’art illustrant la beauté de la nature.
