L’IA chez RBA: Innovation et Sécurité

L’IA chez RBA: Innovation et Sécurité

Il est difficile d’éviter l’intelligence artificielle (IA) de nos jours ; elle apparaît dans les moteurs de recherche, nous aide à répondre à des questions sur nos téléphones, prend des notes lors de réunions et nous dépasse même sur la route sous la forme de voitures autopilotées. Mais cette technologie ne se résume pas à l’IA générative qui domine les cycles d’information, et il existe de nouvelles façons de l’utiliser dans l’architecture. En fait, l’expertise en matière d’IA a été classée comme la principale priorité d’embauche pour la deuxième année consécutive dans l’étude State of Design and Make 2025 d’Autodesk, une étude mondiale menée auprès des dirigeants des secteurs de l’architecture, de l’ingénierie, de la construction et des opérations (AECO), de la conception et de la fabrication de produits (D&M), ainsi que des médias et du divertissement (M&E). Chez RBA, nous recherchons des moyens d’intégrer l’IA dans notre travail afin de rester à la pointe des derniers développements technologiques sans compromettre l’intégrité de notre travail ou la confiance de nos clients.

Une innovation ciblée, pas une adoption aveugle

L’année dernière, RBA a créé une équipe dédiée à la recherche et au développement (R&D) pour trouver et tester des technologies innovantes dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de l’ingénierie et de la construction. Cette équipe a testé des logiciels et des programmes, participé à des événements sur l’IA et analysé la manière dont l’IA peut s’intégrer dans notre flux de travail, tout en prenant garde aux risques de sécurité et de confidentialité liés à l’utilisation de l’IA.  Autodesk a constaté que plus de la moitié des entreprises d’architecture ont aujourd’hui du mal à trouver de nouveaux employés possédant les bonnes compétences techniques – une augmentation par rapport à 39 % en 2024 – alors que la volonté des entreprises de fournir une formation aux compétences numériques a diminué de 16 % au cours de la même période. L’IA est une compétence de plus en plus importante, et les employés sont désireux d’apprendre. Pour rester en tête, nous devons être prêts à explorer la mise en œuvre de l’IA et à offrir à nos employés des possibilités d’apprentissage.

Tirer les leçons de l’industrie

Récemment, deux membres de notre équipe de R&D en IA, Alline Kane et Alexandra Hurd, ont assisté à la conférence AI in Architecture, Engineering, and Construction (AEC). L’un des principaux enseignements qu’elles en ont tiré est la législation relative à l’IA qui est déjà en place, notamment la directive révisée sur la performance énergétique des bâtiments (UE 2024/1275) et le règlement sur les données (UE 2023/2854). La loi finlandaise sur la construction (751/2023), qui exige que les permis de construire et leurs annexes soient soumis sous forme de modèles basés sur la modélisation des informations du bâtiment (BIM) et que des modèles actualisés soient soumis à l’achèvement de la construction, a suscité un intérêt particulier.

Graphic AI attitudes FR

Dans le cadre de nos efforts continus de recherche, l’équipe IA a mené une enquête interne auprès de notre bureau parisien pour évaluer le sentiment entourant l’IA. Il en ressort que 93 % des employés sont intéressés par la participation à des ateliers et des programmes pilotes axés sur l’IA et que 40 % des employés de RBA sont déjà familiarisés avec l’IA dans les secteurs de l’architecture et de la construction. Par ailleurs, 64 % estiment que l’IA peut stimuler la créativité en libérant du temps pour se consacrer à des activités plus conceptuelles, notamment en automatisant les tâches répétitives et en facilitant la documentation de la conformité réglementaire. La mise en œuvre de l’IA se heurte à des difficultés, notamment la courbe d’apprentissage pour la formation des employés, la nécessité d’une intégration axée sur les objectifs, les préoccupations liées à la réduction de la créativité, les problèmes de précision, le respect des droits d’auteur, ainsi que les inquiétudes liées à la confiance et à la confidentialité des données. Notre équipe étudie des applications d’IA responsables et n’utilise que des IA testées et approuvées en interne dans le cadre de nos projets.

« Nous n’expérimentons pas l’IA pour suivre les tendances, mais pour façonner l’avenir de la pratique architecturale de manière à protéger nos valeurs, nos clients et notre métier. »

Yvonne McCormack, Coordinatrice numérique
Perspectives d’avenir

La demande d’employés formés à l’IA augmente rapidement. Si l’IA en elle-même ne comblera pas les lacunes en matière de compétences (seuls 9 % des cabinets d’architecture interrogés par Autodesk ont comblé des postes par l’IA), nous devons donner la priorité à l’embauche et au développement de l’expertise humaine en matière d’IA. Notre équipe chargée de l’IA élabore actuellement un plan complet de mise en œuvre de l’IA, qui comprend des séances d’information à l’intention des dirigeants, des évaluations techniques, la cartographie des processus et l’identification des problèmes, le tout faisant l’objet d’un examen continu. À mesure que l’IA progresse, notre équipe se consacre à une intégration responsable et sécurisée afin d’améliorer la conception et de protéger les données des clients, confiante dans la recherche de solutions éthiques et efficaces.

Sources: 

  • Autodesk State of Design & Make 2024 
  • Autodesk State of Design & Make 2025 
  • Enquête interne RBA sur l’IA
  • Alline Kane & Alexandra Hurd, notes de la Conference AI in AEC 2025 

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